Après avoir pratiqué la vidéo et l’installation, les images s’exténuent. Mais à ce moment là je voyais juste que je ne pouvais plus faire d’images.
L’argile a été le moyen de donner forme et matérialité à quelque chose, qui sans cesse se dérobait. Au fur et à mesure, ce qui est apparu c’est une sorte de familiarité et de fascination pour ce matériau. Le modelage, le volume c’était aussi la possibilité de faire coïncider un imaginaire et un pressentiment “intérieur” de ce qui nous hante.
Ces sculptures à la fois des incongruités et des vieilles rengaines. Elles permettent de sentir ce qui nous relie aux autres corps, aux autres espèces, aux autres temps ; et en les faisant exister, d’approcher et d’accrocher ensemble, des fragments disparates et disloqués qui traversent notre quotidien ou s’y nichent depuis toujours en silence.
Mélange d’amulettes, d’organes, d’animalité et de corps ; ces sculptures sont des concrétions psychiques, désirs désordonnés et mémoires escamotées.
Sur ce blog vous verrez ce que je fais depuis quelques années. Avant cela, DNSEP aux Beaux-Arts d'Angoulême, puis post-diplôme à l'IHEAP à Paris. Et beaucoup de cours, de stages et d'échanges. Pourquoi ça plutôt que rien ? pourquoi Faire ?
C'est en passant par les images vidéo et autres que la terre m'est devenue familière. Et vous en passant par le Tarn, vous pouvez visiter l'atelier, découvrir les oeuvres et mettre la main à la pâte.